Frieren et Eutopia, deux promesses déçues

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Got

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6 janvier 2025

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Jeux Vidéo - Bouquin - Série TV

Je viens de terminer à la suite la saison 1 de l'anime Frieren et le livre Eutopia de Camille Leboulanger et j'attendais tellement de ces deux œuvres qu'au final, j'ai été plutôt déçu.

Une image tirée de l'anime Frieren où l'on voit les trois héros du présent (Frieren, Fern et Stark) tournés vers nous dans un décor bucolique

Commençons par Frieren, un anime tiré du manga éponyme, un shōnen qui m'a de suite attiré avec ses dessins léchés et son intrigue originale. Le premier point intéressant, c'est qu'on semble arriver après la fin de l'histoire: Frieren l'elfe magicienne retrouve ses compagnons 50 ans après avoir vaincu le roi des démons. Il y a toujours des monstres et des démons qui sévissent mais le grand ennemi est déjà mort depuis longtemps quand l'anime commence et les héros ont déjà eu leur moment de gloire.
Deuxième point intéressant, la nostalgie qui se dégage de l'histoire. Frieren voit rapidement mourrir de vieillesse les deux humains de son groupe et se rend compte alors du manque que cela cause dans sa vie. On aura le droit à des tas de flashbacks pour comprendre ce qui s'est passé dans leur quête il y a 50 ans mais surtout comment Frieren a évolué à leur contact. Il y a aussi l'histoire entre Frieren et sa mentor humaine Flamme, un lien que je ne trouve malheureusement pas assez exploité.
Un autre élément qui m'a beaucoup plu, du moins dans la première moitié du récit, c'est que l'on voit le temps passer dans Frieren. Il peut s'écouler des mois entre deux scènes d'un même épisode, on voit les saisons défiler et les humains grandir/vieillir, ce qui fait ressentir la différence entre humains et elfes car Frieren ne change absolument pas.
Mais c'est aussi graphiquement que Frieren m'a intéressé: certes l'animation n'est pas toujours au top mais les dessins, les couleurs et les personnages sont un vrai plaisir pour les yeux. On reste dans de la fantasy très classique mais sans fausse note.

Malheureusement et à mon grand regret, la malédiction des shōnen s'abat sur Frieren à la moitié de la saison. Oui, vous avez bien compris, il s'agit d'un tournoi! Alors que la quête de Frieren avec Fern et Stark, ses nouveaux compagnons, est remplie de rebondissements, les voilà obligés de s'arrêter dans une ville pour obtenir un grade de magicien qui leur permettra de se rendre au nord du pays, dans la partie controlée par les démons. Sauf que pour obtenir ce grade, il faut réussir un tournoi qui, comme par hasard, débute peu de temps après l'arrivée des héros, ça alors! On se retrouve donc avec tous les poncifs du tournoi shōnen : une palanquée de nouveaux personnages aux dons uniques mais revus mille fois ailleurs et qui ne collent absolument pas avec la magie de la première partie de l'anime, avec trois épreuves dont deux en équipe, la première se situant dans une forêt avec les groupes de participants qui se battent entre eux... STOP, N'EN JETEZ PLUS! Oui, vous avez tous déjà vu ça, ne serait-ce que dans l'examen des Chûnin de Naruto.
Nous voilà donc parti pour une douzaine d'épisodes peu intéressants, avec l'élimination des Jean-Jacques (voir le blog d'un odieux connard pour la réf.) d'abord puis un peu de rien entre les deux premières épreuves puis une seconde épreuve avec une idée sympathique mais trop longue, puis encore un peu de rien avant la dernière épreuve qui se résume à un entretien individuel avec Serie, la chef elfe des magiciens. Et même les personnages inutiles qui ont survécu ont droit à leur entretien, je ne vous dis pas mon bonheur...
Sérieusement, toute cette seconde partie aurait pu être un unique épisode où Fern et Frieren aurait montré l'étendue de leurs pouvoirs et aurait eu le grade de mage de première classe. Je me serais bien passé de ce tournoi ridicule. La saison se termine juste après le tournoi et j'hésite vraiment à attaquer le manga pour avoir la suite de l'histoire, trop blasé après cette moitié de saison indigeste.

Couverture du roman Eutopia de Camille Leboulanger

Et rebelote avec Eutopia, un roman d'anticipation où le monde serait sorti du capitalisme en adoptant la Déclaration d'Antonia, une sorte de Constitution dont le point principal est qu'il n'y a plus de propriétaire. Dans cette utopie post-capitaliste, les enfants sont élevés en groupe par les adultes qui ne sont pas leurs parents, il y a un revenu universel salaire à vie pour les adultes, chacun doit participer aux tâches communes mais peut travailler ou étudier suivant ses envies, des comités essaient de minimiser l'impact des hommes sur l'environnement, il y a des transports en commun partout, la sexualité est libre tout comme les drogues douces et certaines zones sont interdites aux humains car rendues à la Nature.
Dans ce livre, on y suit la vie d'Umo, de son petit village de naissance en passant par plusieurs villes jusqu'à la capitale avant de finir ses jours à Opera, une petite communauté rurale qu'il monte avec ses proches. Cela permet de découvrir graduellement la société d'Antonia car chaque découverte d'Umo, chaque nouvelle expérience, nous en apprend un peu plus sur le fonctionnement de cette utopie. Et au début, cela marche plutôt bien! On comprend comment la société éduque ses jeunes puis leur permet une émancipation avec le revenu universel qui les pousse à expérimenter sans risque. On découvre la gestion des biens, de la nourriture au logement en passant par les objets du quotidien ou les extras comme les restaurants ou les bars. Il y a une double économie, avec d'un côté les biens conventionnés pour les besoins de chacun et les biens non-indispensables à acheter pour améliorer son quotidien. On enchaine avec l'infrastructure de cette démocratie, entre la fabrication des biens, la gestion des ressources comme la nourriture ou l'énergie, la place de la culture et plein d'autres domaines au fil des nouvelles expériences du héros. On en arrive même à la politique quand Umo se retrouve tiré au hasard pour faire partie du "gouvernement" ou encore l'euthanasie quand le personnage principal a pris de l'âge.

Je dois avouer que je suis conquis par le monde décrit dans Eutopia, c'est vraiment une société utopique où il fait bon vivre, où les humains ne détruisent plus la Terre et ne dressent pas des murs entre eux. Le parallèle entre "le Siècle des Camps" et notre monde actuel est un miroir qui nous renvoie à notre propre inhumanité, poussée par la Capitalisme. Les habitants d'Antonia ne comprennent plus les propriétaristes des siècles passés et le décalage entre leur quotidien et le notre amène quelques réflexions.
Mais si l'univers décrit m'a charmé, je ne peux pas en dire autant de l'histoire et de l'écriture de ce roman. On suit Umo tout au long de son existence mais sa vie ne semble être qu'une excuse pour nous présenter les différents volets de la société d'Antonia. Certes les citoyens peuvent changer de travail, de ville ou d'amant comme ils le souhaitent mais la trajectoire d'Umo est artificielle. Si on peut se laisser porter au début du roman, cela devient de plus en plus pesant une fois les deux tiers du livre passés. Je ne dis pas que les tranches de vie sont inintéressantes, on passe toutefois trop rapidement d'un travail à un autre, d'un personnage à un autre juste pour découvrir un autre élément de la Déclaration d'Antonia. On se retrouve donc avec des personnages plats et fades, qu'on n'a pas le temps de connaitre et encore moins d'apprécier. Même les proches d'Umo, pourtant très présents dans la dernière partie du livre, ne sont que des esquisses sans épaisseur. Les actions du héros semblent déconnectées les unes des autres, comme des instantanés plutôt que sa vie, et on zappe rapidement d'un événement à un autre sans approfondir quoi que ce soit.
L'autre point qui m'a rebuté, c'est l'écriture du roman. L'auteur parle à la fin du livre de son parti-pris mais, bien que je puisse lire des pages et des pages d'écriture inclusive sans sourciller, j'ai eu beaucoup de mal à ne pas tiquer sur les participes présents accordés ou la féminisation à outrance des termes. Je dois être trop attaché aux règles de grammaire et de conjugaison qu'on m'a inculquées étant jeune. De même pour la concordance des temps, que je trouve sans dessus-dessous dans ce roman. Il y a aussi de nombreuses coquilles dans le texte, des conjugaisons certes justes mais d'une lourdeur fatigante. Et le narrateur, qui a plusieurs moments souligne le fait qu'on lit ses mémoires, mais qui n'écrit rien même à la fin de sa vie, on peut en parler?
Eutopia est une belle introduction romancée à l'utopie de la Déclaration d'Antonia mais un roman assez bancal et indigeste. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette société et ses rouages mais un roman doit être plus que ce que propose Camille Leboulanger, il faut des personnages attachants (ou détestables mais dans tous les cas avec de la matière) et des situations qui nous transportent réellement dans l'univers du livre.

Pour en revenir sur mon parallèle entre ces deux œuvres, c'est sûr que mon attente trop élevée n'a pu conduire qu'à des déceptions. Je ne demande pas à un livre ou un dessin animé d'être parfait sur tous les plans mais il faut une certaine cohérence, dans l'univers comme dans la réalisation. Dès qu'un élément vient casser l'univers comme les magies uniques de la seconde partie de Frieren en complète contradiction avec ce qu'on a vu dans les douze premiers épisodes ou la progression pas du tout organique d'Umo dans la société d'Antonia, je sors du récit et commence à ne voir que les défauts. Je pourrais bien évidemment me contenter des qualités importantes de ces deux œuvres et fermer les yeux sur leur incohérences mais je me dis que gâcher un tel potentiel est vraiment dommage.
Je vous engage malgré tout à vous faire votre propre avis, le livre comme le dessin animé valent le temps de les découvrir et j'espère que vous y prendrez plus de plaisir que moi, surtout qu'il y a de très bonnes idées dans les deux.

Un nouvel arrivant imposant!

Rédigé par:

Got

Date de publication:

29 janvier 2025

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Tech & Co. - Ma vie

une photo de mon bureau avec un petit Macbook Air 13 pouces devant un grand moniteur LG de 43 pouces

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, j'ai fait l'acquisition d'un nouveau moniteur. Bye bye mon bon vieux Dell 27 pouces en 1440p que j'ai depuis fin 2011, il faut que je m'habitue maintenant à ce LG 43 pouces 4K.
Cela faisait un moment que je trainais sur LBC ou Dealabs à la recherche d'un écran 4K à un bon prix. Je pensais craquer pour une promo sur un 32 pouces de chez Samsung mais j'ai finalement trouvé ce modèle pour 170€ dans la région toulousaine. Le type qui me l'a vendu m'a dit qu'il l'avait depuis 4 ans mais il est dans un état impeccable.

La question est: "est-ce qu'un moniteur de 43 pouces, ce n'est pas un petit peu trop grand?" Il est encore un peu trop tôt pour y répondre, je ne me suis pas encore habitué à sa taille en tout cas. Le ratio taille/résolution (105ppp) est à peu près le même qu'avec mon 27 pouces (109ppp) donc l'image n'est pas spécialement plus nette et pourtant, avec une vidéo en 4K de YouTube (donc compressée), je trouve une qualité d'image supérieure. Le corollaire, c'est qu'il devient difficile de lancer un jeu ou une vidéo en 1080p en plein écran, le rendu est assez flou et on voit bien le manque de résolution alors que sur mon 27 pouces en 1440 ça passait encore. Il va falloir que je m'adapte à cette avidité de pixel...

J'avais pris aussi cet écran car le descriptif technique indique qu'il dispose d'une entrée vidéo en USB-C et je pensais avoir lu que ce port délivrait du 65W. Ça aurait été parfait pour alimenter mon Macbook Air, un seul port utilisé pour l'alimentation et pour l'écran externe ça me laissait un port pour connecter tous les périphériques. J'ai dû lire de travers car sur l'écran lui-même il est noté 1.5A pour 5W soit au maximum 7,5W, trop peu pour sérieusement alimenter mon Macbook Air. J'ai testé aussi mes hubs USB-C mais les sorties HDMI ne délivrent que du 4K 30Hz comme souvent avec des hubs un peu anciens.

Il faudra par contre que je fasse le tour des options pour la gestion des fenêtres sous MacOs. J'utilisais jusqu'à présent Spectacle dont j'étais très content mais il faut que je vois si c'est le meilleur utilitaire pour gérer les multiples fenêtres sur un écran 4K de 43 pouces.
En tout cas, je viens de voir en cherchant le lien comment faire pour que la taille des fenêtres passe de la moitié de l'écran au tiers et ça va déjà m'être bien utile!

Janvier 2025

Rédigé par:

Got

Date de publication:

01 février 2025

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Ma vie - Bouquin - Cinéma - Jeux Vidéo - Manga - Série TV

Films

Paddington : Toujours aussi fans de ce film avec Bonobo et je crois qu'on a convaincu Martine également.

Paddington 2 : Trop d'humains, pas assez de Paddington (heureusement, il y a Hugh Bonneville )

Joli Joli : Je m'attendais à une telle catastrophe qu'au final j'ai passé un bon moment. J'y suis allé parce que Bonobo adore les comédies musicales mais le film m'a plus plu qu'à lui... bien que je l'ai entendu mettre la B.O. quelques jours après!

La chambre d'à côté : Bonobo y allait pour Almodovar, j'y allais pour les actrices (et pour lui faire plaisir) et au final, c'est... beau, bien filmé, bien joué mais très scolaire et trop long, les à-cotés du scénario sont peu développés pour être intéressants et l'euthanasie est, pour moi, une évidence donc le sujet ne m'a pas bousculé.

Mémoires d'escargot : Malheureusement tout le monde n'est pas Tim Burton... ce n'était pas mauvais pour autant mais pas passionnant.

Séries

A man on the inside : C'est léger, c'est rigolo, c'était parfait pour 8 épisodes en deux soirs après les fêtes.

The Good Wife saisons 4 & 5 : On rattrape toujours notre retard sur cette bonne série. C'est plaisant et confortable, depuis le temps qu'on suit les personnages.

Arcane saison 2 : Toujours une claque graphique, mais quel talent! L'histoire m'a un peu moins intéressée que celle de la première saison mais il y a tellement de références (rien que les subtils changements dans le générique!) qu'il faudra sûrement que je revois les deux saisons dans quelques années.

Frieren saison 1 : Autant j'ai été plus qu'emballé par la première partie, autant la seconde qui reprend tous les poncifs du shōnen m'a plus agacé qu'autre chose.

Squid Game saison 2 : Mouais, c'est qu'une demi-saison et c'est pas ouf. La suite en juin visiblement, on la regardera sans déplaisir mais sans passion, comme cette saison 2.

Sur Youtube:

L'horreur existentielle de l'usine à trombones : c'est bien réalisé, ça fait réfléchir sur les potentiels et les dangers des IA et c'est très prenant!

Tous les essais vidéos de Samji : chapeau au réalisateur qui nous explique des tas de détails importants dans les grands succès populaires de ces dernières années.

Ce que raconte secrètement le meilleur épisode d'Arcane

Lu

Eutopia : A fond dans l'univers, j'ai beaucoup plus accroché à l'utopie qu'au roman en lui-même.

Bikepunk : Une très belle histoire post-apocalyptique, avec des vrais morceaux de Mad Max dedans mais à vélo. Il y a plein de bonnes idées, quelques phrases qui font mouche et une bonne critique de notre monde actuel.

Les années douces : J’étais tombé il y a quelques années sur ce manga de Taniguchi lors d’une expo à l’Abbaye de Flaran et je n’avais pas eu le temps de lire alors que le sujet me semblait intéressant. Je me le suis fait offrir à Noël et je l’ai dévoré en une matinée!

Joué

Cat Quest : (terminé)
Baby Choupy avait essayé de m'y faire jouer il y a quelques temps déjà mais je n'étais pas prêt. Cette fois-ci, via Sudaichi sur ma RG556, j'ai pu prendre plaisir à découvrir ce hack-n-slash mignon comme tout et pas si basique que ça.

I am the beast : (abandonné en cours de route)
Un jeu qui avait tout pour me plaire, et que j'ai adoré au début! Même s'il fallait refaire quinze ou vingt fois un niveau, je prenais mon pied à dézinguer à tout va en planifiant au mieux mon run. Mais au bout d'un moment, le jeu est plus stressant que plaisant alors quand j'ai été bloqué dans le mode histoire (il me fallait au moins un niveau avec une note S), j'ai préféré laisser le jeu de côté.

The Operator : (terminé)
Si on m'avait dit qu'un jeu se passant intégralement sur l'ordinateur virtuel d'un agent spécial des années 90 pourrait être aussi prenant, je n'y aurais jamais cru. Et pourtant The Operator m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin (qui arrive bien trop vite), une vraie masterclass de narration vidéoludique!

Warhammer 40.000 : Space Marine 2 : (terminé)
Oui le jeu est beau, voire même magnifique avec ses environnements ultra-travaillés, mais c'est surtout la jouissance pure et simple du gameplay bien bourrin qui en fait un bon jeu. Et je ne vous dis pas quand j'ai enfin pu mettre la main sur le marteau de guerre, Bonobo m'a entendu plus d'une fois dire "Je vais vous botter le cul, tas d'hérétiques"!

Pacific Drive : (abandonné rapidement)
Ce n'est malheureusement pas un jeu pour moi, j'ai déjà tourné en rond dans le garage avant de comprendre ce qu'il fallait faire et comment, je me suis perdu dès la première mission. C'est dommage, l'atmosphère semblait bonne et le style conduite-survie intéressant.

Tactical Breach Wizards : (abandonné rapidement)
Avec son univers qui me rappelle tant Shadowrun, son humour dans les dialogues et ses graphismes low-poly, j’aurais dû être conquis par TBW mais je dois être réfractaire au genre stratégie-tactique au tour par tour. Le tutoriel et les premiers niveaux m’ont bien plu mais j’ai décroché dès que la difficulté a commencé à augmenter en même temps que les possibilités de nos mages d’intervention. C’est bien dommage, je serais bien resté pour l’histoire mais il y a tellement de jeux intéressants que je préfère ne pas m’attarder sur celui-ci qui n’est pas vraiment pour moi.

Jeux en cours lancés ce mois-ci: 1000xResist, Horizon Forbidden West, Agent Intercept.

Visité

La Fondation Bemberg : Le Papus tenait à revoir l'exposition de la fondation maintenant que les travaux sont terminés. Je n'ai pas vu de grands changements dans les œuvres présentées mais l'Hôtel d'Assézat est toujours aussi beau.

Voyagé

Pour une fois, on est resté calme après nos trois semaines à Fuerteventura en novembre-décembre. On est juste allé passer quelques jours à Montfaucon au milieu du mois, on s'est bien pelé d'ailleurs!

Turnip Boy Robs a Bank

Rédigé par:

Got

Date de publication:

11 février 2025

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Jeux Vidéo

Je m’étais dit qu’il fallait absolument que j’écrive un post sur le premier épisode de la série des Turnip Boy l’année dernière mais je n’ai pas pris le temps de le faire alors que c’était un super jeu d’aventure qui mérite vraiment qu’on y passe les quelques heures nécessaires pour en voir la fin.
Alors maintenant que j’ai terminé le second opus, ce billet est là pour ne pas faire la même erreur.

Copie d'écran du jeu Turnip Boy robs a bank où l'on voit un navet en pixel-art en train de détrousser d'autres fruits et légumes

Lorsque j’ai lancé pour la première fois Turnip Boy robs a bank j’étais à la fois content de retrouver l’univers faussement enfantin du jeu mais aussi assez désappointé qu’on soit passé d’un jeu à la Zelda à un rogue-like ultra-court. Comme le titre l’indique, il s’agit d’un jeu de braquage d’une banque (oui, toujours la même) et chaque tentative doit se faire en un temps limité. Fini le temps de l’exploration tranquille, pour profiter des graphismes tout en pixel et des multiples dialogues déjantés, il faut récupérer le plus d’argent en affrontant les gardes de la banque, résoudre des quêtes en même temps tout en espérant débloquer de nouveaux passages pour le prochain run.

Et pourtant le jeu a petit à petit réussi à gagner mon attention et mon temps, d’abord parce que les dialogues rigolos sont toujours présents, parce que l’action est bien dosée et qu’il reste une part d’exploration au final. Et même le temps ultra-limité au début (on peut petit à petit acheter plus de temps avec l’argent des braquages) colle parfaitement avec le rythme des parties, on râle de ne pas avoir plus de temps pour réaliser telle quête ou pour découvrir une nouvelle salle qu’on vient de débloquer. C’est aussi parfait pour de courtes parties dès qu’on a cinq minutes mais le jeu est tellement prenant qu’on enchaine les braquages en se disant que cette fois, c’est le dernier avant de lâcher la console.

L’histoire fait souvent référence au premier jeu mais se développe aussi durant la poignée d’heures qu’il faut pour arriver à la fin. Il y a toujours des personnages complètement barrés, des quêtes rigolotes qui ajoutent du poids à l’univers des Turnip Boy. Je me suis vraiment fait plaisir, en prenant le temps de ramasser suffisamment d’argent et en terminant la plupart des quêtes sympas.

Récap' Février

Rédigé par:

Got

Date de publication:

01 mars 2025

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Ma vie - Cinéma - Jeux Vidéo - Série TV

Films

Je suis toujours là : C'est Bonobo qui a proposé de voir ce film donc je n'avais aucune idée du sujet abordé, la vie d'une famille aisée à Rio de Janeiro sous la dictature des années 70, mais on sent très rapidement que derrière les images idyllique le drame va frapper et fort.
J'ai beaucoup aimé le film, sa photographie des moments heureux, ses acteurs, son sujet... même si une angoisse sourde raisonnait en moi pendant tout le film à l'idée de revoir cela bientôt dans notre présent de plus en plus fou.
Faut que je pense à récupérer la B.O. aussi!

Better Man : Le biopic sur Robbie Williams reste dans un registre efficace et intéressant sans être une merveille. Mais le plus fou, c‘est quand même qu’un singe anthropomorphe en 3D arrive à véhiculer plus d’émotions que bien des acteurs en chair et en os!

Paddington 3 : Ce troisième volet n’est évidemment pas un chef-d’œuvre mais je suis toujours content quand je revois le petit ourson le plus célèbre d’Angleterre. Quelques gags ont fait mouche et surtout je ne me suis pas ennuyé pendant les 1h45 du film et c’est bien ça le plus important.

Séries

Silo saison 2 : dans la bonne continuité de la première saison, on découvre ce qu'il arrive à Juliette depuis qu'elle est sortie du silo et ce qui se passe dans son silo d'origine d'autre part. Plein de questions de la saison 1 trouvent des réponses mais encore plus de questions se posent... et je ne parle même pas de la dernière scène qui donne l'impression qu'on a zappé sur un autre programme!

Physical: 100 - saison 1 : j'avais lu du bien de cette télé-réalité dopée aux muscles mais je n'avais pas pu la voir jusqu'à ce qu'on arrive à Lanzarote, qu'on voit que de précédents locataires avaient laissé leur compte Netflix et qu'on en profite pour voir (en diagonal) ce show coréen. Le montage est horrible, c'est long entre chaque épreuve mais avec la zapette en main, on s'est vu la première saison en trois soirs 😉

The Good wife - saison 6 : On approche de la fin de la série, se laisse toujours suivre avec plaisir.

Sur Youtube:

La vérité sur les casinos tient à une seule loi : Au cas où vous en douteriez, encore une bonne raison de ne pas jouer au casino...
QUI VA REMBOURSER LA DETTE ? (SPOILER ALERT : PAS VOS ENFANTS) : On parle souvent de la dette de la France et d'autres pays mais souvent pour nous raconter n'importe quoi alors cette petite mise au point fait du bien.

Jeux

Turnip Boy Robs a Bank : un vrai petit plaisir, ce rogue-like déjanté. Lire mon avis détaillé sur ce jeu.

Jeux en cours lancés ce mois-ci: Moss, Street of Rage 4, Lego Star Wars (avec Axelou), Slay the Spire, Citizen Sleeper 2, Warhammer 40.000 : Space Marine

Voyages

Ce mois de février a commencé fort avec un séjour de 5 jours à Rome. On a eu un temps extra et la ville mérite sa réputation: où qu’on pose notre regard, il y a quelque chose de beau à voir. Entre les ruines romaines, les églises par dizaines, les monuments… monumentaux dans tous les sens du terme, les petites ruelles pleines de charme et les immeubles colorés, j’ai passé mes journée les yeux grand ouverts! On est évidemment aussi allé au Vatican, en prendre plein les yeux même si on a été très déçu par la Chapelle Sixtine peu mise en valeur au final.
Et qui dit Italie dit de bons petits plats et moult glaces! On a régalé autant nos yeux que nos estomacs…

Après une petite semaine à la maison, nous voilà repartis avec les Salvetains à Lanzarote pour sept jours (principalement) au soleil. Au programme : des plages et des volcans! C'est la troisième fois qu'on vient à Lanzarote avec Bonobo mais on a vu de nouveaux coins avec les copains et on est revenu à d'autres endroits avec plaisir. L'océan n'était pas très chaud, tout comme la piscine de l'appart', mais cela ne nous a pas empêché de faire des ploufs chaque jour!

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QUI SUIS-JE?

Tout jeune quarantenaire, je suis un bonobo au top marié à un autre bonobo tout aussi extraordinaire. J'aimerais passer mon temps à voyager aux quatre coins du monde mais il faut bien qu'on soit de temps en temps en France pour voir les amis et la famille.
Je garde ce blog en ligne depuis 2008 (ça ne nous rajeunit pas, ma pov' Lucette!) mais je ne poste que de façon intermittente à propos de tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de partager sur le net.